Hippo Gloutons et 1000 bornes

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Depuis notre dernier article, nous avons fait pas mal de route. D’abord 750 kilomètres en longeant le Swaziland pour rejoindre la côte Est du pays où nous avons passé deux jours à St Lucia et une journée à Durban. Puis un long trajet de 1000 kilomètres entre Durban et Port-Elizabeth.

L’attraction phare à St. Lucia, c’est la ballade dans la mangrove à bord de petits bateaux pour observer les hippos et les crocos de près. Nous nous sommes un peu tâtés à y aller. D’abord, parce que les hippos sont des animaux dangereux, responsables du plus grand nombre d’accidents mortels en Afrique, puis surtout parce que nous avons la possibilité d’observer ces deux espèces sur la place Nap’, à deux pas de chez nous. Finalement, nous sommes lancés et ça valait le coup. Dimanche, nous avons passé deux heures sur la rivière à observer de très près les « petites beautés en train de barboter », pour reprendre les mots de l’un de nous deux, devinez lequel. Grâce à cette excursion, nous pouvons maintenant répondre à la question : « quel bruit ça fait un hippo ? » Cerise sur le gâteau, Anthony notre guide, aux airs de Brice de Nice de la jungle, nous avait prévu un petit gouter à bord de notre embarcation. Mélina a pu se délecter d’un délicieux chocolat chaud à base de Nesquik, elle qui en était sevrée depuis maintenant dix jours. Notez que là nuit à St Lucia, les hippos vont brouter sur les ronds-points et peuvent se baigner dans les piscines des particuliers. Les amateurs d’ornithologie remarqueront sur les photos que nous avons également pu nous approcher d’un martin-pêcheur géant et un héron un peu spécial (ne nous demandez pas en quoi). #trucdeouf.

Nous avons également pris le temps d’aller visiter la réserve d’Isimangalisio, qui débouche sur le Cape Vidal et une jolie vue sur l’océan Indien. Vu la chaleur qu’il faisait ce jour-là, nous nous sommes dit que l’océan nous apporterait un peu de fraicheur et nous débarrasserait de notre moiteur. Finalement, être couverts d’embruns n’est pas beaucoup mieux !

Lundi nous avons roulé en direction de Durban. Quand nous sommes allés à l’office du tourisme nous renseigner sur ce qu’il y avait à faire dans la ville, l’employé nous a recommandé d’aller voir un spectacle de Dauphin et jeter un œil au stade de foot. C’est pour vous dire la richesse du lieu. Heureusement notre guide du routard était là et sur ses conseils nous sommes allés visiter le marché de Victoria Street. La partie alimentaire a été vite expédiée, il faut dire que l’accueil réservé par la pile de têtes de chèvres mortes dès l’entrée n’était pas des plus chaleureux. Dans la partie « non alimentaire », nous avons rencontré un artiste qui, hasard, a exposé quatre mois à Nantes en 2010. Il nous a demandé si nous connaissions l’Éléphant du Hangar à Bananes, nous lui avons répondu que nous connaissions même l’hippo et le croco de la Place Nap’. Nous vous passons le récit de la visite du BAT Center, un atelier d’artistes africains sur le port. Nous y sommes restés cinq minutes montre en main, le temps de photographier un module. (Oui parce que contrairement à ce que vous croyez nous ne sommes pas seulement en vacances #veillepourDaddy). Vous comprendrez que la ville ne nous a pas beaucoup plu.

IMG_9590Durant ces deux jours, ce fût un peu le grand écart en termes d’hébergement. A St. Lucia nous avons séjourné au Monzi Safaris : deux piscines, babyfoot, transats, énorme cuisine extérieure, ventilateurs, salles de bain privatives… c’était grand luxe. Du côté Durban, la Nomads Backapckers n’envoyait pas vraiment du pâté. Il y avait bien une piscine, mais on n’en voyait pas le fond. Ils proposaient également des safaris… dans la chambre pour observer les blattes. De très belles blattes d’environ 8 cm. N’étant pas vraiment fans de ces bestioles, le safari s’est transformé en chasse. Tout ça sous la bienveillance de photos de femmes africaines topless et sur un fond de musique à faire trembler les murs qui ne couvrait même pas les rires de la patronne et son rasta de mari qui avait décidé de s’ambiancer jusqu’à une heure du mat’. Pas top quand de votre côté vous avez prévu de vous lever quatre heures plus tard pour une très longue journée de route. Pour couronner le tout, nous nous sommes fait voler notre super savon 16 en 1 du Dr Bonner à l’eucalyptus. Un mal pour un bien, on n’en pouvait plus de sentir la bouffe pour Koala à longueur de journée. #lebonheurestentoutechose

La journée de mardi n’a pas été des plus intéressante. Nous avons parcouru un bon millier de kilomètres entre Durban et Port-Elizabeth pour nous rapprocher de la Garden Route qui nous mènera jusqu’à Captown pour la dernière partie de notre roadtrip Sudaf. L’occasion de voir l’Afrique plus profonde et des paysages aussi divers qu’époustouflants.

Mélina et Julien en direct du lit superposé de l’Amakawa Backpackers de Plettenberg Bay, ville où il est possible de nager avec les otaries.

Cliquez ici pour voir les photos des « petites beautés en train de barboter »

Les conseils de Mélina :

– Si vous pouvez éviter Durban, faites-le
– Si vous y aller, éviter de porter la robe la plus courte de votre valise pour aller vous balader dans les quartiers où vous êtes les seuls blancs
– Même si elle craque sous votre chaussure, la blatte n’est pas forcement morte. Prévoir 10 coups minimum
– Si vous envisagez un road trip, pensez à un CD de musique, pour nous ça a été RadioZoulou où nous ne comprenions pas grand chose aux clics, le son que font les zoulous avec leurs langues
– Lors de voyages en voiture, il n’est pas toujours facile de rester digne en dormant #boucheouverte, la meilleure solution étant encore de ne pas dormir

3 réponses

  1. Laurence
    | Répondre

    Bonsoir les globe-trotters. C est sympa de suivre votre périple ; tonalité, humour, détails croustillants, très visuel…et j en passe. Une requête cependant : pour nous aider à suivre vos nombreux km² parcourus dans chaque pays, et zones visitées, une petite carte avec itinéraire surligné pourrait nous faciliter la vie. Merci d avance.
    Conc les hippo, bravo pour les joues Julien…suis surprise que vs ne mentionnez pas la façon dont les hippo tire la chasse d eau dans ils se soulagent ! On reste dans le registre pipi caca !
    Lol, Laurence.

    • ourownway
      | Répondre

      Salut Laurence,
      Nous n’avons pas eu la chance de voir les hippos tirer la chasse !
      Pour ce qui est de la carte de l’itinéraire, normalement ici http://www.ourownway.fr/ou-sommes-nous/ tu dois pouvoir voir l’endroit où sont localisés nos articles et le lieu où l’on se trouve. On pourrait faire plus précis mais ca nous prendrait encore plus de temps, et c’est déjà assez chronophage. On va voir si on peut faire mieux !
      Bonne journée !

  2. laurence
    | Répondre

    c’est parfait comme ca. Bonne continuation à vous…..

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